Top 12 des meilleurs romans d’aventure et de voyage à lire absolument !

Si je ne devais citer qu’un seul roman d’aventure solo, je pense que ce serait celui-ci. 170 000 kilomètres parcourus, 59 pays traversés, plus de 1 300 conducteurs et pas un centime dépense en transports… Je suis une grande fan et admirative du parcours de Ludovic Hubler, qui nous raconte ses cinq années sur la route avec recul, humour, finesse et surtout une grande humilité. Son analyse de la situation géopolitique des pays traversés, sur son rôle en tant que voyageur, ses échanges sincères avec la population en font pour moi un des meilleurs. Je recommande à tout voyageur de le lire pour cette belle leçon de vie et d’humilité. 

Je viens tout juste découvrir ce récit passionnant de Mélusine Mallender et j’ai vraiment adoré! Celle raconte ses trois expéditions en moto en solo à travers le monde. Sa première expédition en 2010 est de loin la plus touchante, puisque Mélusine décide de ramener sa vieille moto, à qui on ne prédit même pas de franchir le périph, jusqu’à la mer du Japon… Elle découvre alors les joies, mais aussi les difficultés du voyage solo, surtout quand on est une femme. Beaucoup de passages ont résonné avec mes propres aventures en tour du monde. Et notamment le passage sur la Mongolie! Que de souvenirs émus ça m’a rappelé! Je vous recommande chaudement cette lecture, vraiment au top!

Ce roman d’aventure et de voyage est le grand classique de la bibliothèque des voyageurs. En 1953, Nicolas Bouvier accompagné de son ami Thierry Vernet, prend la route à bord de sa Fiat Topolino direction l’est. Dans cet ouvrage il raconte son épopée au travers des Balkans, de l’Anatolie, de l’Iran puis de l’Afghanistan

Chose rare, j’ai vu le film avant de lire le livre ! Chose encore plus rare… j’ai préféré le film ! Mais cette enquête menée par l’auteur, Jon Krakauer, parti sur les traces du jeune héros Christopher McCandless pour mieux comprendre son aventure, est un incontournable pour les aventuriers voyageurs, en quête d’eux-même et de liberté.

Une de mes autres idoles ! Féminine de surcroît. Sarah Marquis est juste exceptionnelle. Elle nous raconte dans ce témoignage, son voyage à pied de trois ans, de la Sibérie à l’Autralie, avec pour seul bagage un sac à dos de 30 kilos. Entre les attaques de cavaliers mongols et les trafiquants de drogue de la jungle laotienne, les animaux sauvages et les rigueurs climatiques, elle s’est adaptée aux conditions les plus extrêmes. Le froid, la faim, la douleur, la solitude extrême n’auront pas eu raison d’elle, largement récompensée par la splendeur des paysages et le cheminement intérieur qui a découlé de cette expérience.

Suite à la disparition de sa mère et un divorce douloureux, Cheryl, totalement paumée, décide sur un coup de tête de se lancer sur les sentiers du célèbre Pacific Crest Trail (PCT pour les intimes), le très difficile « Chemin des crêtes du Pacifique ». Sans aucune expérience, et équipée d’un dos beaucoup trop lourd, elle doit avancer pour survivre. Elle nous raconte son aventure, ses 1700 kms au cœur d’une nature immense et sauvage, à lutter contre l’épuisement et réussir à atteindre le bout d’elle-même.

Afrika Trek est l’un des livres qui a joué un grand rôle dans mon désir de voyager. Alexandre et Sonia Poussin, un couple de français, ont décidé de traverser l’Afrique à pied, du Cap de bonne Espérance au Lac de Tibériade. Pendant 3 ans de marche le long de la vallée du Rift en Afrique de l’Est, ils refont symboliquement le premier voyage du premier homme. Même si le style littéraire n’est pas toujours des plus fluides, il n’en reste pas moins que leur aventure est exceptionnelle.

Au départ de leur aventure, il y avait un beau pari : faire le tour du monde à bicyclette, en un an. Jour pour jour, avec pour tout budget moins de 6 000 francs chacun !
365 jours après, Alexandre Poussin et Sylvain Tesson, les deux copains, sont revenus avec 31 pays et 25 000 kilomètres dans les mollets. Ils ont traversé l’Afrique, le continent américain, l’Asie, les pays de l’Est et enfin l’Europe de l’Ouest, vivant chez l’habitant, au gré de leurs rencontres, et remerciant leurs hôtes avec le spectacle de jongleries et de flûtes mis au point pour l’occasion.

On ne présente plus l’explorateur-aventurier suisso-sud-africain qui a entrepris en 1999 de faire le tour du monde en suivant la ligne de l’équateur, sans moyen de transport motorisé. Ainsi il traverse trois océans et deux continents, à pied, en pirogue, à la voile ou à vélo, sans jamais s’éloigner de l’équateur de plus de 40 kms. Il frôle la mort plusieurs fois en se frottant à la nature hostile de la jungle amazonienne, en essuyant une violente tempête sur le Pacifique ou encore en traversant l’Afrique en guerre.

Pour être honnête, le style littéraire de Mike Horn n’est vraiment pas à la hauteur, il est aventurier et non écrivain. Ses côtés arrogant et égocentrique m’ont parfois choquée… Je m’interroge aussi sur l’intérêt de traverser des pays en guerre au nom d’un défi fou. Mais tout est discutable. Il n’en reste pas moins un aventurier hors pair qu’il faut connaître absolument, d’où la sélection dans mes romans d’aventure!

«Assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l’existence.
Et si la liberté consistait à posséder le temps ? Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d’espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures ? Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.»

Ce journal tenu par Sylvain Tesson pendant ses six mois passées dans une cabane près du lac Baïkal en Sibérie, est un hymne à la nature, à la terre,  à la simplicité de la vie. Un beau roman d’aventure et de découverte de soi à découvrir!

J’ai adoré ce roman de Christiane Ritter, qui décide en 1933, de rejoindre son mari, parti s’établir au pôle Nord pour y mener une vie de trappeur. C’est sur les côtes du Spitzberg, une île de l’Arctique, qu’elle s’installe dans cabane isolée, sur un territoire hostile et désert. Le récit est fascinant… des conditions extrêmes, la nuit noire hivernale, la grande solitude et un rapport à la nature qui n’a pas de prix…