Dernière mise à jour : 23 mai 2022
En juin dernier, je partais redécouvrir la jolie petite ville de Gand (ou Gent en flamand) mais d’une façon un peu différente de d’habitude. C’est en me laissant guider par les challenges fous, imaginés par les organisatrices de Pop in the City, que j’ai découvert la ville comme jamais je n’aurais pu le faire autrement ! Ainsi, affublée d’un T.shirt orange pétant, baskets au pieds, j’ai slamé dans l’un des plus vieux cafés de la ville, coupé et fait déguster aux passants un délicieux jambon, joué au Quidditch, dévalé une death ride et repassé des brioches à la cannelle dans un monastère… Retour sur cette journée incroyable!
Pop in the city ? Mais qu’est-ce donc ?
Pop in the city est un raid urbain, 100% féminin organisé dans différentes villes d’Europe. Le temps d’une journée, des équipes composées de deux personnes, munies d’une carte de la ville et d’un roadbook, tentent de relever un maximum de challenges, avant de franchir la ligne d’arrivée.
Les challenges sont divisés en 5 thèmes : solidarité, culture, sport, extrême et art.
Il y en a pour tout le monde !
La seule contrainte qui complexifie la tâche : il faut valider un challenge de chaque catégorie avant de reprendre une nouvelle série de défis.
Pop in the City à Gand : retour immédiat sur cette journée insolite !
Après avoir retiré nos dossards, nous commençons par un échauffement collectif. Car oui, la journée va être longue et sportive. Quoi de mieux que de démarrer tous ensemble dans la bonne humeur. Un peu d’énergie si-vous-plaît!
Ensuite, 5 petites énigmes assez simples sont à résoudre afin de se voir remettre le roadbook, une carte de la ville et la liste des énigmes du jour… Les choses sérieuses peuvent débuter! Chaque énigme révèle un lieu unique, dans lequel un challenge nous attend.
Avec ma binôme Marelune, du blog Girltrotter, nous enfourchons nos bicyclettes à l’assaut de la ville, pressées de découvrir les activités qui nous ont été concoctées.
Nous commençons la journée par une initiation à l’escrime à l’intérieur du Beffroi de Gand. Celui-ci abrite une des plus anciennes salles du monde, puisque la confrérie Saint Michael s’y était installée 400 ans auparavant. On rigole bien ainsi parées de nos tenues blanches, de nos masques, un ballon gonflable sur la tête nous servant de cible. Le but ? L’exploser à l’aide de nos fleurets ! Bang! C’est reparti !
Direction la Halle aux viandes, où nous apprenons à découper un jambon Ganda pour le distribuer aux passants alentours. Mission accomplie! Nous en goûtons évidemment un morceau au passage. Mmmmm délicieux ! C’est ensuite au tour de Mia de nous accueillir pour nous enseigner la fabrication des célèbres mendiants au chocolat. Nous nous appliquons à disposer les fruits secs de manière artistique. La seule frustration concernant ces merveilles : on n’arrivera pas à temps le soir pour les récupérer et les manger… Tristesse, ô désespoir !
Plus tard, c’est derrière les platines que nous nous retrouvons à mixer un semblant de Daft punk. On a beau essayer de se prendre pour David Guetta, c’est un affreux tintamarre qui sort des enceintes, au grand dam de nos auditeurs ! Cette activité n’est pas notre point fort. Même si c’est une bonne crise de rire qui en résulte !
C’est au tour des challenges extrêmes ! Ceux-ci ont lieu dans un centre commercial. Le 1er est une death ride (une course de la mort pour les non anglophones), qui ressemble un peu à une tyrolienne, à la différence près qu’il n’y a pas de poulie ! Les mains sont liées directement au mousqueton qui glisse le long du câble. C’est à l’origine une technique militaires utilisée par les armées belge et britannique, permettant à un nombre élevé de soldats de se laisser glisser et franchir un obstacle en un minimum de temps. Puis une slackline que l’on doit traverser en plein milieu du centre commercial avant de descendre ensuite en rappel !
Après une courte pause déjeuner revigorante, nous nous transformons en Harry Potter et entamons une partie folle de Quidditch! Sur nos balais, nous partons à l’assaut du vif d’or, tout en évitant les cognards que nous lancent nos adversaires ! Oui, oui vous lisez bien…
À l’heure du goûter, on se retrouve dans un ancien monastère, pour repasser des Mastelles ! Ces petites brioches doivent être enduites de beurre, saupoudrées de cassonade avant d’être enveloppées dans du papier sulfurisé pour être repassées! Un délice !
Sur la route, on s’arrête pour une activité originale : le graffiti light ! Je prends la pause pendant que Marelune s’amuse avec le faisceau lumineux.
Enfin, nous finissons notre journée par l’écriture de haïkus, des petits poèmes japonais de trois vers que nous lisons à haute voix sur la scène du Hostsy Totsy, un café connu pour ses récitals en poésie.
Nous n’avons hélas plus le temps d’enchaîner avec d’autres défis et courons franchir la ligne d’arrivée, ravies de ce que nous avons accompli, même si nous aurions aimé prolongé l’aventure et découvrir les autres challenges. Aviron, cyclisme sur piste, fabrication de gin etc… Ce sera pour une autre fois !
Pop in the City c’est vraiment une très chouette expérience. Car chacune peut venir avec ses propres envies : certaines sont là pour la compétition et ont la gagne dans la peau, d’autres veulent juste découvrir la ville en prenant leur temps, tant pis si des challenges passent à la trappe. L’essentiel étant de s’amuser, découvrir, rencontrer et parfois se surpasser!
Ça vous plairait de participer ? Allez vite découvrir le site de l’événement et inscrivez-vous pour les prochaines éditions !
Un grand merci à la région des Flandres, de m’avoir permis de vivre cette belle aventure ! Je le referais avec grand plaisir!
3 Comments
Trop cool ! On en revient aussi, super ville ! La classe en toute circonstance pour toi en tout cas, même en équilibre sur un fil 😉
Oui, c’est très sympa! J’ai vraiment envie d’en découvrir plus, le reste des Flandres d’ailleurs. Ahah pour la classe, faut bien faire des coucous à la caméra quand même! 🙂
Ca devait être tellement sympa et original, j’aurais adoré je pense !