Dernière mise à jour : 17 juin 2021
J’avais un travail intéressant. Des responsabilités. Un salaire plus que correct. De nombreux congés me permettant de voyager régulièrement.
Et pourtant, j’ai tout quitté… Pour faire le tour du monde!
“La vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon. Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait.”, Nicolas Bouvier, L’usage du monde.
Pourquoi cette envie de voyager longtemps?
Avec le temps, je suis complètement devenue boulimique de voyages. A peine rentrée, je pensais au suivant… Je n’étais jamais rassasiée. J’étais toujours frustrée de rentrer sans avoir vu tout ce que je voulais. De devoir courir pour voir le plus de choses possible en un minimum de temps. De devoir rentabiliser au maximum mes vacances, mon billet d’avion. J’avais toujours envie de partir plus, plus loin, plus longtemps.
Chaque retour devenait de plus en plus difficile à gérer. La déprime de rentrée devenait de plus en plus intense. Je me rendais compte peu à peu que j’étais malheureuse dans ma vie de parisienne, enfermée dans un bureau. Je manquais d’espace dans mon appartement. Je ne comprenais plus où cette vie allait me mener. J’avais l’impression d’avoir emprunté un tunnel sans fin, de ne pas voir la lumière au bout.
Et je ne me voyais pas poursuivre encore des années comme ça, avec cette sensation de ne pas profiter assez de ma vie.
Le moment où j’ai décidé de partir faire un tour du monde
Un jour, au retour de voyage de Tanzanie, ma décision était prise. Il fallait que je prenne le large. Que je parte longtemps. Que je me libère des chaînes qui me retenaient à Paris. Bref, que je parte pour un voyage au long cours. Rien qu’à l’idée, des centaines d’itinéraires se traçaient déjà dans ma tête. C’était vraiment ça qu’il fallait que je fasse. Pourquoi n’y avais-je pas songé avant ?!!!!
Je n’envisageais pas de partir seule au début. Je voulais absolument avoir quelqu’un avec qui partager ce projet fou. Mon compagnon de l’époque ne se sentait pas prêt à tout lâcher. Il avait sa carrière. Moi mes rêves.
Partir voyager seule
Un jour, j’ai réalisé que mon rêve de partir longtemps était bien plus fort que tout le reste.
Il était hors de question d’y renoncer. Quelques mois après y avoir songé la première fois, une séparation douloureuse plus tard, j’ai prononcé cette phrase : ce tour du monde, je vais le faire toute seule. Et une fois que j’ai une idée en tête, je suis incapable de la lâcher. Ça devient vite une obsession. J’étais décidée à le faire, coûte que coûte. Peu importe que personne ne suive. C’était comme une évidence. Je partirai.
Et ce voyage ne serait que pour moi. Mon rêve. Mon défi. Ma folie…
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13 Comments
Salut
De passage en cherchant à faire un « Tour du monde » pendant 1 an je suis tombé sur ton blog..
Pour faire référence à ton article, je voulais absolument partir au Japon après mes études, on était chaud avec un pote de ma promo puis vint le jour J et là..plus personne !
..Ben.. je suis parti quand même et je l’ai pas regretté ! Depuis ce jour je me suis dit nattends pas sur les autres pour partir sinon tu partiras jamais et j’ai enchaîné plusieurs voyages comme ça.
Être seul c’est la liberté être à deux c’est pouvoir partager..
C’est un choix parfois pas simple..
Merci beaucoup Flo pour ce témoignage! En effet, c’est le risque d’attendre les autres pour nous accompagner dans la réalisation de nos rêves ou projets…c’est de ne jamais rien faire!
Salut! Merci beaucoup pour ce témoignage très touchant. Parfois il faut savoir renoncer à être accompagnée pour réaliser ses rêves… Pas facile au départ, mais je ne connais personne qui a regretté!